ZAD, initialement l’acronyme signifie « zone d’aménagement différée » mais aujourd’hui quand on dit ZAD on parle bien d’une « zone à défendre » depuis qu’à Notre dame des Landes on a tout simplement occupé les lieux destinés à la construction d’un aéroport. Tracteurs contre tractopelles, l’aéroport ne verra jamais le jour.
Dans une zone à défendre au delà de simplement s’opposer à un projet de grande envergure capitaliste on met en place une vie en collectivité, mais aussi et surtout on échange des rêves et des idées, on construit des projets, on sème, on récolte et on s’entraide. Le modèle Breton de Notre Dame des Landes à inspiré quantité d’autres luttes à travers la France. Le tronc commun des zadistes c’est d’occuper les lieux pour qu’ils gardent leurs écosystèmes initiaux. Les zadistes de Roybon se font appelés les « lutins de la forêt » tandis qu’à Décines ils se nommaient non sans dérision « les fils de butte » .
Matériaux de récup et couteau suisse à l’appui, les lieux sont toujours occupés dans le respect de la nature, la lutte quant à elle, ne se fait pas toujours dans le respect des hommes et des femmes.